Le Monde d’après : désobéissance civile face à la dictature

par RaelFrance · Publié 25/09/20 · Mis à jour 25/10/21

Résistance à la dictature politico-sanitaire mondiale en marche
Témoignage de Thierry Duvernoy, militant pour la désobéissance civile

Le monde d’après : cette expression prend aujourd’hui tout son sens : quel monde je veux dessiner ?
Chacun-e trouve des ressources intérieures pour exprimer en conscience, ce désir de libertés et de choix, que les pouvoirs tentent d’étouffer par la « normalité » et ce, à tous les niveaux (voir les propos du Ministre de l’éducation sur les “tenues normales”).

Thierry Duvernoy, militant pour la désobéissance civile, nous fait le récit des actions qu’il met en place à Paris, libre et responsable.

« Paris, 28 aout 75aH (2020) : ainsi que cela s’était déjà passé il y a quelques mois par l’assignation à résidence soudaine et brutale de quasiment tout un peuple, c’est au tour de Paris d’appliquer une nouvelle brutale et soudaine mesure liberticide : le port du masque obligatoire dans tout l’espace public.

Cette nouvelle mesure devant s’appliquer à partir de 8h00 du matin, c’est à cette heure précise que j’ai posé ma première action suite à ma décision mûrie dans les jours précédents qu’il était plus que temps d’entrer en Résistance contre ce nouveau totalitarisme planétaire, c’est à dire de consacrer une grande partie de mon énergie et de mon temps à agir pour que prenne fin cette mascarade !

Je suis donc arrivé Place de l’Hôtel de Ville quelques minutes avant, avec ce premier slogan posé sur mon masque “masqué mais pas muselé !”, un autre autour de mon cou devant moi, un autre dans mon dos, pour symboliquement, à 8h00 précises, lever le poing bien haut devant l’Hôtel de Ville de Paris et rejoindre solennellement, avec ma façon de faire, la Résistance.

Ma première vraie action a immédiatement suivi, en allant faire un circuit dans le métro, de façon à faire voir à un maximum de personnes le message sur mon masque et mes petits panneaux devant-derrière… premier impact très fort, par exemple avec les premières personnes me prenant en photo dans les stations de métro ! »

Invitant chacun-e à agir et à choisir son slogan il précise :
« Se balader le plus possible avec un masque portant un slogan est une action très simple, que chacun.e peut décliner à sa façon, avec les slogans de son choix ou de sa composition. Cela est ma première façon de faire, avec l’objectif qu’elle donne envie au plus grand nombre possible de personnes de faire de même, avec comme idée directrice d’appliquer un des moyens de la résistance non-violente à une dictature : utiliser un outil de muselage du pouvoir, en l’occurrence le masque, en outil de rébellion, voire de révolution, contre ce même pouvoir »…

Stratège et créatif

« Ce qui est également intéressant dans cette forme d’action, c’est que les forces de l’ordre politico-sanitaire ne peuvent rien dire : je porte le masque, recouvrant bien mon nez et mon menton !

Cela peut même être particulièrement jouissif suivant les slogans portés sur son masque, comme NO PASARAN ! (ndlr : slogan signifiant « ils ne passeront pas » – chanté par les républicaine face aux nationalistes du général Franco lors de la guerre civile espagnole) »

Une autre action consiste à aller, avec des slogans inscrits sur des panneaux plus grands, d’aller à des endroits où il passe beaucoup de monde, de façon à les faire voir par le maximum de personnes.

Là également, avec le masque, tu deviens intouchable, et quand des personnes me disent qu’elles ne comprennent pas que je porte le masque, je leur dis que c’est une tactique, mon objectif étant de rester tout le temps que je veux, soit parfois plusieurs heures, et non pas de me faire verbaliser à peine arrivé .

La désobéissance civile pour tous les amoureux de liberté…et amoureux de la vie

Une action a été imaginée par Thierry, s’inspirant d’une photo de Doisneau : Paris en 1950, libéré de la barbarie depuis plusieurs années redevient la ville de la Liberté et des amoureux …
Mardi 7 septembre de 15h00 à 16h00, Thierry mène une action symbolique à l’endroit même des “amoureux de l’hôtel de ville” pour dénoncer que le même baiser pourrait maintenant coûter 135 euros à chacun.e …
Sur le panneau
« Et ils allèrent même jusqu’à interdire le sourire dans les rues et aux amoureux de se bécoter sur les bancs publics »
Avec au dos de ce panneau :
1984, de George Orwell n’était pas censé être un… MANUEL D’INSTRUCTIONS !

Et par LA PEUR
“ils” atteignirent leur but : UN PAYS BIEN SAGE ET BIEN DOCILE…
…

Finalement c’est bien la docilité qui pose le plus problème (Lire “Un prétexte pour renoncer à nos libertés ?“)

La jauge des libertés ne cesse de baisser et depuis des années le degré 0 est atteint.
Aux yeux des dirigeants, ce niveau pourra forcément encore et encore et toujours être abaissé. La liberté n’est pas redevenue la règle, comme cela devrait se passer dans un pays vraiment libre. Ni la prétendue sortie d’urgence avec ses multiples restrictions, décidées au fil des jours par les préfets, qui détiennent des pouvoirs exorbitants.
Quant au contrôle judiciaire, il est lui-même aléatoire et/ou long : récemment le Conseil d’Etat a annulé des annulations d’arrêté de port de masque obligatoire lesquelles avaient été ordonnées précédemment par des tribunaux : Lire l’article Port du masque obligatoire dans les communes…

Pendant ce temps et dès maintenant, de nouvelles actions de désobéissance civile, pacifiques, se poursuivent et l’enthousiasme est intarissable pour inventer, créer de nouveaux moyens de faire connaître les choix d’une société tournée vers un avenir radieux.
L’article 1er de la déclaration universelle des droits de l’homme l’affirme :
…Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ».

Et c’est bien de cela qu’il s’agit : des consciences qui s’expriment en liberté.
Nous avons été créés par une intelligence extra terrestre !
Et nous avons entre nos mains tous les éléments pour comprendre et remettre en cause les pouvoirs qui asservissent l’être humain