Simplement être
- « Simplement être », un enseignement de Maitreya Raël, issu de la revue Contact 410 Prononcé lors d’un Rassemblement raélien, 12 mai 78aH*/ 2024 à Okinawa au Japon
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Tout d’abord, comme vous le savez, je nous aime ! Pas, je vous aime, parce que si je dis : « Je vous aime », je me sépare de vous. Je nous aime !
Cela inclut tout le monde, parce que nous sommes un. Nous sommes un pour toujours !
Nous sommes poussière, nous sommes de la poussière d’étoiles; et bientôt nous redeviendrons poussière. Comme dans les enseignements de Jésus, dans mes enseignements aussi : « Nous avons été poussière, maintenant nous sommes vivants, et nous retournerons à la poussière. » Une belle poussière, parce qu’elle nous aide à rester humbles. Que sommes-nous ? De la poussière !.Vous avez probablement vu la poussière sur le sol lorsqu’il y a du soleil dans la maison. D’où vient-elle ? Pourquoi est-elle de retour alors que vous avez fait le ménage il y a seulement deux ou trois jours ? Vient-elle de votre porte, de vos fenêtres, bien qu’elles soient fermées ? Quelqu’un a étudié la question et a découvert que 80 % de cette poussière provient de votre peau, car la peau se renouvelle constamment. Lorsque vous regardez votre visage ou vos mains, ce que vous voyez en réalité, c’est de la peau morte ! La peau vivante est en dessous. Les Japonais le savent très bien : lorsqu’ils vont dans un « onsen » (source thermale) et qu’ils se lavent, beaucoup de peau se dégage. C’est de la peau morte, on ne peut pas enlever de la peau vivante; si on enlevait de la peau vivante, ça saignerait et on hurlerait.
Alors, ce que nous voyons sur nos beaux visages et nos sourires, c’est de la peau morte. Et elle tombe, lentement, si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera demain. Nos cellules ont une espérance de vie de sept ans. Tous les sept ans, votre corps est complètement neuf. C’est intéressant. Nous ferions donc mieux de profiter de ce court laps de temps que nous appelons « la vie ».
Les cellules disparaissent, toutes, à l’intérieur comme à l’extérieur. Notre corps crée constamment de nouvelles cellules, mais quelque chose reste : l’amour ! Seulement l’amour. Tout l’amour que vous donnez reste pour toujours. Même les neurones meurent ; ce ne sont pas seulement les cellules de la peau qui meurent, pas seulement les cellules de votre cœur ou de votre foie, mais aussi les neurones. Chaque jour, lorsque vous allez faire pipi, vous urinez des neurones.
Avant, les gens pensaient : « Ah, d’accord, nous perdons nos neurones et nous devenons de plus en plus stupides. » Tout le monde disait : « Si on perd des neurones, c’est fini. » Mais les scientifiques ont découvert que le cerveau peut créer de nouveaux neurones. Ce processus s’appelle la « neurogenèse ». Et qu’est-ce qui aide le cerveau à créer de nouveaux neurones ? La pensée ? Pas du tout, c’est la méditation !
Lorsque vous êtes en état de méditation, quand vous vous connectez à l’infini, votre cerveau crée de nouveaux neurones. Vous pouvez sculpter votre cerveau, comme on sculpte une pierre. Si vous regardez la télévision, des spots télévisés stupides, si vous lisez les journaux, vous ne créez pas de nouveaux neurones ; votre cerveau rétrécit.
Mais si vous méditez vraiment, si vous êtes un avec l’infini et avec tout le monde, et si vous êtes dans un état d’amour, alors ils repoussent. Encore une fois, rappelez-vous ce qu’est l’amour. L’amour, c’est le contraire de l’égo. L’égo, c’est : « Je t’aime » ; c’est «je» d’abord. C’est l’égo. Mais dans l’amour, il n’y a pas de «je».
Comme lorsque vous dites : « Je veux être heureux. » Bouddha a dit : « Enlève-le « je », enlève-le « veux », parce que c’est quelque chose que tu veux dans le futur. » Que reste-t-il ? Le bonheur ! Pas de futur, pas de pensée, pas d’égo ; un sentiment d’unité dans les yeux de chacun. Et vous le ressentez.
Je ne vous vois pas, car le « vous » est très limité. Qui êtes-vous ? Vous êtes votre passé ! Même votre langue. Pourquoi parlez-vous japonais ? Avez-vous appris le japonais hier soir ? Non, vous avez été élevé en japonais et vous utilisez cette langue. Les mots que vous utilisez, la façon dont vous vous exprimez sont du passé. Chaque pensée est vieille.
Lorsque vous pensez maintenant, vos pensées sont faites du passé ; même si vous pensez à l’avenir, elles sont faites du passé.
Alors, comment pouvons-nous être ? En étant dans le présent, en ressentant l’infini. C’est maintenant, seulement maintenant, qui est réel. Dix minutes plus tard n’existe pas ; dix minutes avant, quand vous m’avez vu descendre les escaliers, cela n’existe plus. Mais maintenant, en vous regardant dans les yeux, je vois l’infini. Vous êtes, vous êtes maintenant ; pas, vous avez été, pas, vous serez : vous êtes. Et il n’y a pas de plus grand bonheur.
Ressentez-vous maintenant ? Êtes-vous ? [Je suis] Êtes-vous ? [Je suis] Oui, oui, oui ! Dites-le et ressentez le. C’est un moment magique. Et nous sommes, grâce aux Élohim.
La plus belle partie du Message, pour moi, est le fait qu’ils nous ont créés à leur image. Ne l’oubliez jamais ! Plusieurs disent : « Oh, j’aimerais bien voir les Élohim. » Regardez dans le miroir ! Dans vos yeux, il y a les yeux des Élohim; dans votre voix, il y a la voix des Élohim. Quand vous dansez, vous exprimez l’amour des Élohim ; quand vous chantez, vous êtes. Pourquoi les oiseaux qui viennent le matin chantent-ils ? Est-ce qu’ils chantent pour être applaudis ? En fait, si vous les applaudissez, ils s’envolent. Ils viennent et ils chantent parce qu’ils ressentent la beauté de la création ; vous êtes la beauté de la création. Quand je vous vois, je vois les Élohim ; que vous soyez jeune, vieux, femme, homme, peu importe.
Vous savez, cela fait cinquante ans, un demi-siècle, que je diffuse le Message des Élohim, c’est beaucoup ! Mais je me souviens de vous tous, où je vous ai trouvés ; parce que je vous ai trouvés ! La partie la plus triste de ma vie, c’est après avoir rencontré les Élohim, j’étais tellement anxieux. « Voici la planète, trouve les raéliens. » – « Oui, d’accord ! Où sont-ils ? » Je ne savais pas où vous étiez. Et j’ai commencé à voyager à travers le monde, à parler, à chanter, à répondre à des journalistes stupides. Et petit à petit, vous êtes venus, et nous sommes ensemble. Mais c’est magique d’avoir pu vous trouver.
Et vous me cherchiez tous ! Vous ne saviez pas que c’était moi, mais vous avez lu le Message et vous avez dit : « Wow ! C’est ce que je ressens. » Vous n’avez pas pu dormir et vous avez pleuré. Et vous avez immédiatement ressenti : « Je dois y aller ! Je dois faire partie de cette famille. » Je vois beaucoup de larmes qui montent. C’est magnifique ! Pleurez, n’essayez pas de les contrôler comme ceux-là qui pleurent et qui essaient aussitôt d’arrêter. Non ! Quand vous pleurez, vous devenez les Élohim. Quand ils nous regardent, ils pleurent aussi. Quand vous pleurez, n’essuyez pas les larmes, sentez-les tomber sur vos joues. Vos larmes sont des diamants, un cadeau pour les Élohim.
Je sais que, surtout au Japon, il ne faut pas montrer ses émotions. C’est tout le contraire ! Montrez autant d’émotions que possible ; des émotions d’amour. Et parfois, pleurer complique le fait de chanter ; ce n’est pas compliqué, c’est plus facile. Les larmes sont le plus beau cadeau que vous puissiez offrir aux Élohim. Ensemble, ou seul dans votre chambre, lorsque vous pleurez à propos des Élohim, ils ressentent vraiment votre amour.
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