Autonomie des régions et nouvelle vision planétaire?

L’actualité en France, avec l‘assassinat d’un militant corse, Yvan Colonna, par un co-détenu, et les manifestations en Corse remettent au premier plan la question de l’autonomie des régions. C’est l’une des valeurs universelles de l’être humain, indissociable d’autres valeurs telles que la responsabilisation, le respect absolu de la vie, l’amour des différences, la démocratie… Lire ICI à ce sujet.
 
Sans revenir sur l’histoire complexe et détaillée de cette affaire, nous souhaitons avant tout donner quelques pistes pour prendre quelques pas de recul et souligner ce qui, dans les écrits fondateurs de la philosophie raélienne, permettent d’aller vers une culture de paix et d’amour.
 
Dans l’ouvrage « Le livre qui dit la Vérité » (1973), Raël consacre un chapitre aux nouveaux commandements dont le Gouvernement mondial, et ce, sans occulter les langues régionales (Chapitre VI : « Géniocratie. Humanitarisme. Gouvernement mondial. Votre mission »).
 

Des éléments plus que jamais d’actualité

En 1977, dans l’ouvrage « La Géniocratie » qui est un système qui ne peut être mis en place que par la voie démocratique, Raël développe des principes et des propositions pour faire de la Terre un monde de bonheur et d’épanouissement.

« La seule façon raisonnable d’envisager l’avenir de l’humanité passe par une conception mondialiste du problème ». Le terme mondialisme est aujourd’hui fortement connoté compte tenu des dérives engendrés par un système poussé à son paroxysme et basé principalement sur des intérêts financiers. C’est une toute autre conception qui est ici proposée : au service de l’être humain, des diversités.

Qualifié d’utopie, par ceux et celles qui ont beaucoup à y perdre, ce projet laisserait une place aux régions, définies démocratiquement, et non pas celles résultant de frontières issues de colonisations.

“Les basques vivant de chaque côté de la frontière franco espagnole peuvent avoir envie de former un seul Etat. Cela les regarde et ne regarde qu’eux. Des basques, il y en a sur toute la Terre. Des habitants d’une région qui veulent avoir des structures indépendantes tout en faisant partie de ce tout qu’est l’humanité.
C’est aux habitants de chaque région de choisir démocratiquement leurs structures. Qu’il s’agisse des Corses, des Bretons, des Occitans ou des Alsaciens, pour ne prendre que des exemples sur le territoire français.»    Extrait du livre « La Géniocratie » de Raël

Pour la création d’une langue terrestre

“Cette langue [ndlr: la langue terrestre] devra être enseignée comme première langue à tous les enfants du monde en plus de leur langue maternelle, ou mieux, de leur langue régionale, chargée de véhiculer les richesses de leur culture.
En même temps seront supprimés les hymnes nationaux, et un immense concours pourrait être créé pour que les artistes du monde entier conçoivent un hymne terrestre qui serait obligatoirement joué avant toute manifestation publique pour que la conscience planétaire s’installe de plus en plus dans les esprits.
La même chose pourrait être faite pour les drapeaux, les drapeaux nationaux étant supprimés, et un concours étant lancé pour la création d’un drapeau terrestre, d’un drapeau de l’humanité. Ce drapeau devant lui aussi flotter sur tous les édifices publics ou lors des manifestations publiques, éventuellement en plus du drapeau régional.»    2e extrait du livre « La Géniocratie » de Raël

Ces extraits illustrent une vision révolutionnaire de ce qui pourrait amener une pacification de ce monde pour que l’humanité vive en harmonie avec une vision politique humaniste, ouvrant la voie à une conscience planétaire. Il est temps de prendre en considération les légitimes souhaits d’autonomie dans nos régions et de faire des choix pacifistes.
 

Le droit à éducation

Et de tels changements nécessitent de prendre le problème à la base, à savoir une éducation qui, au lieu d’inciter au chauvinisme, éveillerait au respect des différences dans toutes ses dimensions.
« Aimer c’est aimer ce qui est différent de moi. D’autres cultures, d’autres races, d’autres religions. Et si chaque être humain s’enrichit de la différence des autres, c’est toute l’humanité qui se développe et s’enrichit » (Rael, 1992).

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