Un autre regard sur la question des migrants
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La France et les autorités qui la représentent viennent de nouveau d’essuyer un camouflet juridique : dans un arrêt du 31 mars 2021, la Cour de cassation vient de relaxer définitivement Cédric Herrou. Un agriculteur qui depuis des années, a décidé de ne plus ignorer les migrants en souffrance et en danger, à la frontière italienne, et qui se voient refuser un droit fondamental : celui d’être accueilli.
Une décision du Conseil constitutionnel (6 juillet 2018 QPC 717/718) est venue rappeler à l’ordre les dirigeants qui oublient bien souvent leur propre devise « Liberté, égalité, fraternité ».
Rappelons qu’une loi a été créée en France qualifiant de « délit de solidarité » des actes guidés par la compassion prodigués par des personnes qui ont hébergé des migrants entrés sur le territoire français.Étant poursuivis en justice, ces personnes ont saisi le Conseil constitutionnel qui a rendu une décision rappelant des principes humanistes fondamentaux. Dans le cadre d’une aide désintéressée, l’autorité constitutionnelle donne en effet au principe de fraternité une valeur constitutionnelle (Délit de solidarité).
Mais malgré cette décision, des procédures se sont poursuivies, à l’initiative des autorités françaises (comme celle visée par l’arrêt du 31 mars 2021) et d’autres le sont encore (Lire : Cédric Herrou. Change ton monde. Les liens qui libèrent). Dans sa préface du livre, JMG le Clézio écrit : « Demander l’asile (frapper à la porte pour qu’on vous ouvre) n’est pas un voyage d’agrément. C’est être arrivé aux extrémités, au point de non retour, après avoir franchi des obstacles, avoir frôlé la mort, avoir été victime des racketteurs, des violeurs et des voleurs, avoir échappé aux assassins. Dans cette situation être secouru n’ est plus une option, c’ est un droit absolu, comme le droit à la liberté, à la fraternité, à la vie. Est ce si difficile à comprendre ? »
Le contexte de peurs attisées par la crise sanitaire et des actes terroristes est venu renforcer ces haines à l’égard de l’étranger, ce qui n’est pas récent en France (« Le Hussard sur le Toit » de Jean Giono).
La haine à l’égard de l’autre et particulièrement des minorités est une triste « tradition » en France.
(Le racisme religieux financé par le gouvernement socialiste – Raël -1992)Bien au-delà de positions politiciennes, c’est l’existence même des frontières qui est un non sens : les frontières sont invisibles du ciel et sont le résultat des guerres et colonisations ; elles entretiennent les divisions entre les peuples, sur tous les plans. Ces frontières, imposées au prix de millions de morts et de génocides font se côtoyer sur notre planète la pauvreté et la richesse et empêchent une juste distribution des richesses. Par voie de conséquence, des populations fuient la misère et/ou l’injustice de leur pays d’origine vers l’eldorado des pays où ils espèrent trouver bien-être et respect de leurs droits humains.
Dans le déni le plus total de cette misère, la France a affiché haut et fort depuis des années, et avant même la crise sanitaire, son refus d’accueillir les personnes qui fuient la misère, alors qu’elle se targue d’être la « patrie des Droits de l’Homme ». Elle apporte pour seule et unique réponse à ce phénomène la reconduite à la frontière.
Et cela en dépit même de la libre circulation des individus garantie par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui stipule, en son article 13 (article qui mérite d’être rappelée aussi dans le contacte actuel au vu des restrictions qui concernent maintenant tous les citoyens*) :
- 1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un État.
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.En agissant ainsi, les gouvernants masquent un des enjeux majeurs pour notre société en ce début de ce troisième millénaire : celui de la surpopulation. Ils évitent ainsi que soit remis en cause l’attitude des pouvoirs religieux. N’oublions pas que les religions traditionnelles, dont le poids reste très fort dans les pays touchés par la pauvreté, continuent de tenir un discours totalement irresponsable en interdisant la contraception.
Ces religions se rendent ainsi coupables d’un véritable crime contre l’humanité. En continuant de propager dans ces pays l’idée de croitre et se multiplier, l’Église catholique, en première ligne, contribue à répandre le fléau de la pauvreté.
“Ce n’est pas le fait de réduire l’immigration qui sauvera la planète, mais plutôt la réduction de la reproduction des êtres humains, partout, en faisant la promotion du contrôle des naissances, de l’avortement, et en faisant en sorte que tout incitatif à la reproduction (comme ceux donnés par la Bible et autres livres religieux, ou les discours du Pape Catholique) soit considéré comme un crime contre l’Humanité.”
– Maitreya Raël –La présence des religions obscurantistes, encore très puissantes, entretient un niveau de conscience peu élevé et les structures géopolitiques totalement inadaptées accentuent la gravité des problèmes.
Réalité d’autant plus inadmissible que la science ouvre la voie pour rêver d’une humanité heureuse. D’une part, nous sommes tous informés aujourd’hui par un système de communication planétaire de l’état général de la planète et de la situation de chacun de ses habitants. Et d’autre part, nous avons aujourd’hui, les moyens économiques, scientifiques et technologiques pour construire un monde plus juste et plus solidaire où chacun pourrait vivre décemment.
L’humanité fonctionne avec des moyens techniques extraordinaires dont le développement exponentiel donne beaucoup d’espoirs.
Le véritable enjeu est donc de réduire la surpopulation par un contrôle des naissances et de favoriser une libre circulation des êtres humains. C’est par la suppression des frontières et une gestion planétaire avec l’aide de la science qu’on va permettre à notre humanité de retrouver sa véritable dimension : celle d’un village planétaire.
“Nous sommes les enfants de l’Univers. Il n’existe pas de séparation entre les planètes, entre les pays; tout est illusion. Nous sommes UN. Si les frontières étaient réelles, nous les verrions de l’espace. Les frontières et les nationalités ne sont qu’illusions.” – Maitreya Raël – Contact 350
Notre futur est entre nos mains, et non pas dans les dogmes qui nous viennent d’un obscur passé lointain…
Raël et le Mouvement Raélien diffusent depuis quarante cinq ans un Message venu des Elohim, une civilisation Extraterrestre, à l’origine de toute forme de vie sur Terre, y compris la vie humaine. C’est ainsi que ces Écrits nous enseignent que tous les peuples de la terre sont issus d’une même création scientifique et qu’ils ont vocation à vivre ensemble au sein d’une même famille humaine.
Leur Message concernant l’avenir souhaitable pour l’humanité nous donne une clé avec un gouvernement mondial et une monnaie unique, seule solution pour sortir de l’impasse d’une crise qui n’est pas seulement économique mais surtout liée à la perte de valeurs humaines.
A quand la mise en place d’un gouvernement du Peuple de la Terre?
“Nous regardons la Terre avec des images satellite qui nous arrivent de plus en plus facilement, mais dites –moi, où sont les frontières, les voit on d’en haut ? Où sont les séparations linguistiques ? Unissons-nous, Hommes de la Terre, car nous sommes un seul peuple : blancs, jaunes, noirs, de traditions musulmane ou de tradition juive ou athée, nous sommes humains, ‘une main’.” – Maitreya Raël – publication « Paroles du Dernier des Prophètes »
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Lire aussi :
- Des restrictions qui concernent maintenant tous les citoyens* : Sur ce sujet, que nous ne développons pas dans le cadre de cet article, lire notamment cet article
Humanité, immigration et Droits de l’Homme : Un autre regard sur la question des migrants
Par Lisiane Fricotté, juriste, DEA Libertés publiques et Droit de l’Homme