Gilets jaunes : les signes d’une démocratie à bout de souffle
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Partout autour de nous, s’expriment des contradictions, des paroles sans filtres, des cris assourdissants sur les plateaux télé où personne ne s’écoute. Nous voyons des politiques qui donnent des leçons sans être eux-mêmes exemplaires. Ce sont des colères qui s’expriment dans la cacophonie, pêle-mêle avec la peur du chômage, du manque d’argent, ou celle de perdre ses avantages etc….On voit aussi des dirigeants qui couvrent leur discours d’un vernis vertueux écologique et de soi-disant valeurs qui masquent des réalités bien plus « sonnantes et trébuchantes » pour les citoyens.
Ce sont aussi nos médias qui sont pris au piège lorsqu’ils trichent (à l’instar d’un témoignage d’un manifestant expliquant combien il se méfie des journalistes : 30 manifestants annoncés en direct alors qu’ils sont 100 – et la journaliste d’expliquer que c’est simplement « une erreur » – ou bien des photos qui circulent en boucle, alors qu’elles ne correspondent pas à des images actuelles).
Des représentations (notamment syndicales) qui ont perdu leur légitimité.Face à cette nouvelle forme de protestation, les pouvoirs politiques tentent de la limiter en empêchant les manifestants de se retrouver (technique de « l’encerclement ») ou de la minimiser en agitant l’épouvantail de la lutte contre le réchauffement climatique.
L’expression de ces colères, d’une lassitude traduisent des inquiétudes, des désirs contradictoires en cette période de mutations. Pourquoi ne pas « Soigner le monde » (comme dans la chanson “Heal the world” de Michaël Jackson) et oser rêver d’un autre monde, comme le chantent des artistes car finalement que voulons nous tous?
Une société plus juste, plus solidaire, plus démocratique, plus égalitaire avec un meilleur partage des richesses.
Marc Girard, évêque raélien partage ses réflexions sur cette démocratie à bout de souffle : on voit une fois de plus que quand un gouvernement n’arrive pas à apporter des réponses aux besoins d’une population et que cette même population en arrive à un tel état d’exaspération qu’elle ne peut plus rien entendre, il y a blocage. Dans cette guerre d’égo où les uns passent en force des taxes mal adaptées, les autres se sentant spoliés répondent par la colère.Mais la colère est-elle la meilleure réponse à donner à cette “tyrannie” des taxes imposées? Car toute colère même légitime est, en règle générale, mauvaise conseillère, les émotions “mode survie” que sont les reproches, la haine, la rage, la rivalité ou l’envie nous entraînent vers le pire et fabrique toujours plus de souffrance.
A une forme de violence : travailler plus pour payer plus, les gilets jaunes répondent par une autre violence : le blocage de la société. Lorsque nous restons perpétuellement préoccupés et que nous alimentons sans cesse des émotions de peur et de survie, il nous devient impossible de croire en nous mêmes et de mettre en place des solutions qui feront positivement changer les choses.
Les dirigeants en place affirment leur toute-puissance et mettent en avant la volonté de changement tout en étant les marionnettes des systèmes financiers qui, précisément, ne veulent pas de changement, ou en tout cas, pas dans le sens d’une société juste et libre. Ces illusions conduisent à laisser la société dans cet état de stress permanent avec une pression inhibitrice de tout vrai changement
Alors que pouvons-nous faire?
L’esprit de compétition est à remplacer par celui de la coopération, l’écoute et la recherche du compromis, pour permettre à chacun d’exister dans sa différence dans la recherche d’une meilleure répartition des richesses. Pour soulager cette souffrance, un message d’apaisement serait-il audible? Même si les intérêts et façons de penser sont divergents, l’invitation à dialoguer entre les uns et les autres semble s’imposer : s’écouter est notre plus grande richesse.Et à moyen et plus long terme, un changement en profondeur est nécessaire, pour l’individu d’abord par l’éducation, et aussi pour tout le système de gouvernance car on voit dans tous ces conflits récurrents que la démocratie a atteint les limites de ses capacités à maintenir la paix, l’harmonie et la justice.
Nous sommes à une époque où nous pouvons en finir avec ce cycle de violence, par une meilleure compréhension de QUI nous sommes, en se libérant de nos émotions primitives, en améliorant notre santé, notre énergie, notre développement, notre éveil. En modifiant notre état intérieur nous transformons nos relations stressantes avec nous-mêmes et la société, par des expériences positives, des sentiments de rapprochement, de complétude, d’unité.
Un cerveau pense, théorise et divise, alors que le coeur rassemble et unit, il est amour. Il nous permet au delà de nos différences, de se sentir UN avec nous même, avec toute l’humanité, avec la nature, la planète, les étoiles et jusqu’à tout l’univers.
Pour aller plus loin dans cette réflexion, je vous invite à visiter le site paradism.org qui apporte des idées véritablement novatrices pour oser croire en ses rêves et construire un monde nouveau ensemble.
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