L’innovation doit libérer l’humain, pas le remplacer
- L’innovation doit libérer l’humain, pas le remplacer ! octobre 80aH*/ 2025
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L’innovation ne doit pas déshumaniser le travail, mais le sublimer. Pour Antony Derbes, président d’Open Lake Technology, la technologie n’a de sens que si elle libère l’humain et renforce sa créativité.
D’après Lebigdata.fr , l’intelligence artificielle et l’automatisation redéfinissant nos métiers, Antony Derbes, président d’Open Lake Technology, défend une vision humaniste de l’innovation. Dans une tribune engagée, il plaide pour une transformation numérique centrée sur la personne, où la technologie devient un levier d’émancipation plutôt qu’un instrument de substitution. Un discours qui résonne face à l’IA qui s’invite partout dans nos vies professionnelles.
Pour Antony Derbes, l’erreur de perception vient de la manière dont on associe souvent progrès technologique et déshumanisation. « La véritable révolution numérique ne consiste pas à remplacer l’homme par la machine, mais à le libérer », écrit-il. Libérer du temps, de l’énergie, de la créativité : telle est la promesse d’une innovation bien pensée. L’idée n’est pas de produire davantage, mais de redonner du sens au travail. De plus en plus d’entreprises semblent partager cette approche.
L’auteur souligne que l’IT peut devenir un vecteur d’épanouissement collectif, à condition d’être envisagé comme un outil d’humanisation. Les logiciels de gestion ou les plateformes collaboratives ne doivent pas seulement optimiser les flux. Ils doivent fluidifier les échanges, clarifier les processus et, surtout, renforcer le lien social au sein des organisations. En filigrane, c’est une autre philosophie du progrès qui se dessine : celle d’un numérique au service de l’intelligence humaine.
L’exemple de l’automatisation illustre parfaitement cette logique. Quand des tâches administratives sont confiées à des logiciels, des milliers d’heures sont libérées chaque année. Mais, rappelle Derbes, « cette économie de temps n’est pas une fin en soi ». Elle ouvre la voie à des missions plus créatives, plus stratégiques, plus porteuses de sens.
Cette redistribution du temps transforme la nature du travail. Elle incite les collaborateurs à développer de nouvelles compétences et à se réapproprier leur rôle dans la chaîne de valeur. Loin d’un scénario de remplacement, l’innovation devient un facteur d’engagement. Cette vision se base sur le “smart work”. Pour ainsi dire, la performance passe par la qualité de l’expérience employé autant que par la productivité.
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- 80aH* : Le 6 août, date anniversaire de l’explosion de la bombe atomique sur Hiroshima marque l’entrée de l’Humanité dans une période charnière. C’est aussi le début du calendrier raélien : depuis le 6 août 2025, nous sommes en 80aH, 80 après Hiroshima. (Lire plus à ce sujet)