Transformer le plastique des océans…

Des recherches sur les champignons menées à l’université du Kansas ont permis de transformer les déchets plastiques difficiles à recycler de l’océan Pacifique, en ingrédient pour la fabrication de produits pharmaceutiques. 

Des champignons Aspergillus génétiquement modifiés
D’après Technologiemedia.net, « ce que les scientifiques on d’abord fait, c’est d’abord de digérer les polyéthylènes en utilisant de l’oxygène et certains catalyseurs métalliques – des choses qui ne sont pas particulièrement nocives ou coûteuses – et cela décompose les plastiques en diacides », a déclaré le coauteur Berl Oakley, professeur de biologie moléculaire.

Ensuite, les longues chaînes d’atomes de carbone résultant de la décomposition des plastiques ont été transmises à des champignons Aspergillus génétiquement modifiés. Ces champignons, comme prévu, les ont métabolisées en une série de composés pharmacologiquement actifs, y compris des rendements commercialement viables d’asperbenzaldéhyde, de citréoviridine et de mutiline.

Pendant un certain temps, les scientifiques ont pensé qu’ils avaient pleinement exploité le potentiel des champignons pour produire ces composés. Mais, selon Oakley, l’ère du séquençage du génome a ouvert de nouvelles possibilités d’utilisation des métabolites secondaires au profit de l’humanité et de l’environnement.
 

Nous pouvons leur faire toutes sortes de choses
« Nous avons maintenant séquencé les génomes d’un grand nombre de champignons, et nous pouvons reconnaître les signatures des groupes de gènes qui fabriquent des composés chimiques », a-t-il déclaré. « Nous pouvons modifier l’expression des gènes; nous pouvons les retirer du génome; nous pouvons leur faire toutes sortes de choses ».

« Nous pouvions voir qu’il y avait beaucoup de ces groupes de gènes de métabolites secondaires là et nos procédures de ciblage des gènes nous ont permis, au moins en principe, d’activer certains de ces groupes. »

Les chercheurs se sont concentrés sur le développement de métabolites secondaires pour digérer les plastiques polyéthylènes, car ces plastiques sont difficiles à recycler. Pour ce projet, ils ont récolté dans l’océan Pacifique des polyéthylènes qui s’étaient accumulés dans le port de Catalina sur l’île de Santa Catalina, en Californie.

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