Explorer la nouveauté

par RaelFrance · Publié 30/04/22 · Mis à jour 13/05/22

Explorer la nouveauté.
Le mode d’emploi est dans
« La méditation sensuelle »

Par Bernard Ancel, avril 73aH*/ 2019

Lors d’une méditation suivie d’un développement philosophique, en avril 73aH, Bernard Ancel, guide raélien, qui nous a quittés récemment, a invité le public présent à «explorer la nouveauté».
Nous avons le plaisir de partager le texte qu’il avait écrit à cette occasion…
Avec la simplicité, la profondeur, l’humour et l’amour, qui le caractérisaient si bien. Nous vous invitons à lire ce texte comme si c’était une méditation…

Un quotidien de surprises, de plaisirs inattendus

Commençons par une anecdote pour être bien concret : je fais une promenade chaque jour sur le même chemin. On peut dire que c’est une habitude, mais en fait c’est chaque jour différent, parfois c’est le paysage qui change ou l’activité : des engins agricoles, parfois je fais des rencontres et nous échangeons quelques mots, et un jour je vois quelque chose se diriger très rapidement vers moi et puis s’arrêter un peu plus loin. C’était un petit lapin, aussi surpris que moi. Nous nous sommes regardés et hop, c’était fini.

Ceci pour vous montrer que même au quotidien, la vie peut être pleine de surprises, de découvertes, de plaisirs inattendus si l’on n’est pas perdu dans ses pensées.

Quand on habite un nouveau quartier, au début on regarde tout, et puis le temps passant, les soucis pleins la tête nous masquent l’environnement. C’est l’habitude : on ne voit plus le paysage, son compagnon ou sa compagne, le décor de notre logement.

“Faiblesse, peur, malheur voilà quels sont les états d’âmes de ceux qui vivent accrochés à leurs traditions, c’est à dire à des habitudes et des superstitions.» Extrait du livre «La Méditation sensuelle» de Raël (Chapitre « les étapes de l’éveil total »)

Un nouveau regard de fantaisie…

Et le temps passant, on ne l’a pas vu passer ce temps, alors tout d’un coup, on stoppe, on regarde sa vie, et on peut rester dans nos habitudes, ou alors repartir « explorer » notre vie en sortant de notre zone de confort : ce nouveau regard lui donne de l’art, de la fantaisie, de la nouveauté.

On peut re-goûter quelque chose qu’on n’aime pas, et ceci dans tous les domaines. On a besoin de se forcer parfois, car les habitudes ont la vie dure. On peut tenter d’autres musiques, d’autres aliments, d’autres catégories de films qu’on n’apprécie pas au départ.

“L’habitude atrophie progressivement les mécanismes de perception des événements…Voilà pourquoi si l’on veut avoir une chance de parvenir à l’éveil maximum, il faut mener une vie comprenant un maximum de contrastes. » Extrait du livre «La Méditation sensuelle» de Raël (Chapitre «Déprogrammation volontaire – L’habitude atrophiante»)

Explorons la nouveauté

Pour cela, nous avons besoin d’adopter un esprit « vierge » sans jugement aucun, sans souvenirs, de stopper nos pensées pour découvrir quelque chose qui va paraître nouveau, juste en changeant notre approche. Nous explorons la nouveauté pour découvrir ce qu’on n’aime pas, et peut être apprendre à l’aimer.

On peut apprécier une balade en bateau mouche au lieu de sentir contrarié de se retrouver au milieu d’une foule de touristes chinois.
Les voyages nous font découvrir d’autres fonctionnements : en Chine, dans un village, mon fils a constaté toutes les portes ouvertes des maisons et l’accueil de ces gens, leur solidarité lors de la récolte du thé.

Nous avons besoin de nous entraîner à ressentir les moments de notre vie, changer notre façon de faire les choses, écrire de bas en haut, faire tout différemment :
– si on passe beaucoup de temps en voiture, on peut faire un stop le temps d’un week-end.
– si au contraire, on est casanier, oser sortir et rencontrer des gens.
– si on est radin, aller dépenser un peu.
– si on est dépensier, faire un stop.

Explorer la nouveauté, c’est transformer une vie ordinaire en quelque chose d’extraordinaire, même si extérieurement c’est pareil, car notre regard, notre vécu s’emplit de fantaisie, de nouveauté, de plaisir.

Les Elohim nous font le cadeau de la notion d’infini : c’est une porte pour sortir du carcan de nos vies, pour explorer. Chacun a ses pistes, chacun est le magicien de sa propre vie. Le mode d’emploi est dans «La Méditation sensuelle».