Les aventures de Vita, raélienne et ange

Comme chaque année, Vita s’est envolée vers les Etats Unis où elle sera l’une des fers de lance des marches de GoTopless, aux côtés d’une des leaders US, Kasyo. Nous la retrouverons dès son retour… Nous l’avons rencontrée quelques jours avant son départ.
 

Elle nous parle d’un des moments marquants qu’elle a vécus cette année à Paris en décembre dernier : une action qui s’imposait au vu du thème : une pièce intitulé « Gourou », qui a fait l’objet de plusieurs représentations à Paris et dont le résumé laissait planer son lot de clichés.
VITA, rayonnante, rieuse et enthousiaste portait haut et fort ses choix.

Le slogan sur le panneau : « J’aime mon gourou. Il m’a enseigné à vivre sans dieu et sans maître »
 

Elle nous raconte :
« Des acteurs et actrices sont venus dialoguer et se sont révélés friands de nos dépliants.»

« Les personnes sortant du théâtre souriaient en voyant mon petit panneau, plusieurs personnes ont dit ‘je suis entièrement d’accord’ surtout des femmes.  Les comédiens sont sortis en dernier, ils sont venus vers nous, tous des jeunes. Ces derniers étaient étonnés et contents de nous rencontrer, de nous parler ». 
 

Dialogue intergénérationnel, avec un pionnier

La curiosité du public étant patente, ces jeunes ont pu dialoguer avec Philippe Levaux, l’un des pionniers raéliens (Lire ICI).

Un dialogue direct, vrai, constructif, sans passer par le filtre déformant des médias et réseaux sociaux.

Et venant quelque peu nuancer les objectifs de l’instance dont il est fait la promotion à la fin du spectacle : la Miviludes. Ainsi, une actrice appelle à faire attention aux sectes surtout chez les phytothérapeutes et conclut en expliquant de se fier à la Miviludes et aux associations de son réseau (sic).

Un mélange des genres détonnant mais qui n’a pas échappé à Philippe ayant assisté au spectacle et qui a appris que la Miviludes contribuait au financement du spectacle !
Tant en appréciant le jeu des acteurs et actrices et le dialogue qui s’en est suivi par la présence ce soir là d’une délégation raélienne, il y a de quoi s’interroger.

Ainsi la Miviludes s’infiltre dans la culture, dans les programmes éducatifs (Lire ICI et aussi ICI).

Dans un prochain article, nous lèverons un peu plus le voile sur cette instance, ses zones d’ombre (sur les subventions) et sa démarche très partiale dans son récent rapport faisant appel à un soi disant « expert » bien peu connaisseur du mouvement raélien…

Article à suivre…

Lire aussi :

– Femmes soumises ou femmes puissantes ?
– Femmes soumises ou femmes puissantes ? (2e article)