Pardonner l’impardonnable, éditorial de Maryline Canin, Guide raélienne

Je vais commencer par une bonne nouvelle. Ce 6 août 78aH, Maitraya Raël a annoncé le pourcentage de survie de l’humanité. En un an, ce chiffre est passé de 0,5% à 5%. Bien sûr, il reste 95 % de négatif. Mais soyons positif, c’est en nous concentrant sur le positif que nous avançons. L’action raélienne One Minute For Peace
(une minute pour la paix) a semble-t-il jouer dans la balance. « Cela a marché » dit le Maitreya.
Continuons ! ❤

L’une des pistes pour développer la paix sur la terre c’est donc d’envoyer des vagues de paix et d’amour à l’humanité à travers le puissant émetteur qu’est notre cerveau.

Et cela m’a fait penser au pardon. Que serait la paix et l’amour, l’amour qui est le fait de donner sans rien attendre en retour, s’il n’y avait pas aussi ce sentiment de pardon ? D’abord envers soi, et aussi envers les autres.

Commençons par la paix à l’intérieur de soi. Pour arriver à cet état, notre esprit doit être libre et dégagé de tout sentiment négatif ou de culpabilité.

”Regardez-vous en étant capable d’aimer vos défauts, tout votre passe, toutes les ‘conneries’ que vous avez faites en appliquant le ‘pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font’ qui devient ‘pardonne-moi, je ne savais pas ce que je faisais'”
Maitreya Raël, Contact 333

Nous faisons tous des erreurs, chaque jour, nous ne sommes pas parfaits. La seule façon de ne pas faire d’erreurs serait de ne rien faire ). Se pardonner soi-même, c’est donc s’aimer sans se juger, faire acte d’humilité vis-à-vis de soi-même. Et bien sûr réparer le mal que je me suis fait à moi, en décidant par exemple de prendre un autre chemin pour ne pas réitérer cet incident.

Se pardonner à soi, c’est aussi être prêt à réparer quand j’ai fait du mal aux autres. La religion raélienne étant la religion de la responsabilisation, se dire désolé ne suffit pas. Alors, comment puis-je réparer ? Cela peut être en demandant à l’autre justement comment réparer. Et aussi faire en sorte de faire le double de bien pour compenser le mal qu’on lui a fait. Faire du bien à ces personnes est plus positif pour les aider à aller de l’avant.

«Le véritable pardon est le pardon total, quel que fût le problème dans le passé. » (Raël – Pardonnez l’impardonnable)

Venons-en au pardon envers les autres. Pourquoi devons-nous pardonner aux autres ? Pour les rendre heureux ? Pour leur donner de l’amour ? Non, pour être heureux vous-même. Si vous ne pardonnez pas aux autres, vous ne pouvez pas être heureux explique Raël.

Prenons conscience que le vrai pardon passe forcément par l’oubli. Car si nous pardonnons et que nous n’oublions pas, nous avons encore en nous le poison de la douleur occasionée. Oublier permet de guérir et de libérer l’énergie qui n’est alors plus focalisée sur le passé, et d’avancer.

Cela n’enlève pas pour autant la possibilité de donner à l’autre l’occasion de pouvoir réparer, si cela peut lui permettre de se libérer, lui aussi, et sortir de la culpabilisation implicite ou explicite. Pour l’aider lui.

Mettons-nous maintenant de l’autre côté, non pas de celui qui pardonne, mais de celui qui demande pardon. Cet acte est souvent vu comme difficile. Pourquoi ? Parce que s’excuser et demander pardon serait pour certains s’abaisser et reconnaitre ses torts. Le pardon serait donc un signe de faiblesse dans l’image renvoyée aux autres.

Ainsi dernièrement, illustration en politique : le président français Emmanuel Macron a déclaré tout récemment qu’il n’a “pas à demander pardon” à l’Algérie pour la colonisation.

Si nous ajoutons à cela le fait que demander pardon c’est aussi accepter de réparer le mal qui a été fait, et plus si possible, il est aisé de comprendre que bon nombre de dirigeants, de politiques notamment, n’ont pas intérêt à entrer dans cette demande. Hélas.

D’autres ont demandé pardon, mais n’ont jamais réparé. Je pense là à l’Eglise catholique.

«l’amour c’est le pardon même avant que vous disiez, ‘je suis désolé’, je vous ai pardonné. Pardonnez aux gens avant qu’ils ne s’excusent.» (Raël – Pardonnez l’impardonnable)

Y-a-t-il des choses que nous pourrions jugées impardonnables ? Un jour, une personne qui s’intéressait à la religion raélienne a exprimé le ressentiment suivant : « Quand je vois que les Elohim ont fait le déluge, j’ai du mal. Comment puis-je leur pardonner cela ? »

Il faut comprendre que tant que la connaissance n’a pas fait son œuvre dans l’esprit d’une personne, celle-ci est sur un terrain où elle fera des erreurs de tout ordre. Mais dès que la connaissance entre dans l’esprit de cette personne, alors là, elle prend conscience de ses erreurs et enclenche un processus de réparation.

C’est ce qu’ont fait les Elohim. Ils n’avaient pas pris conscience que la création des êtres humains était une suite logique de leur existence. Pour eux, elle n’était qu’une expérience scientifique. C’est lorsqu’ils ont découvert qu’eux-mêmes avaient été créés scientifiquement par d’autres êtres d’une autre planète, qu’ils ont compris avec douleur leur erreur. Et ils ont mis en œuvre un processus de réparation : aider les créateurs des tout premiers hommes à réimplanter une humanité sur la terre, et couver cette humanité discrètement jusqu’à sa maturité (en envoyant des prophètes pour la guider), et ce jusqu’à aujourd’hui. Nous ne pouvons que leur pardonner. Comment aurions-nous réagi à leur place ?

Aujourd’hui, de par le témoignage de Raël lors de sa rencontre avec eux sur la planète des Eternels, nous pouvons constater que les protagonistes de ce drame du déluge, Iahvé, Satan et Lucifer, ont reconstruit entre eux la sagesse et l’amour qui fait qu’aujourd’hui ils nous regardent avec beaucoup d’attention ensemble.

L’action Une Minute pour la Paix qui nous a été insufflée par le Maitraya est un exercice des plus puissants en termes d’amour de l’humanité, car dans cette méditation, sont inclus implicitement la notion de pardon que le méditant fait pour l’ensemble des humains devant leurs multiples erreurs. Si nous voulons la paix dans ce monde, il nous faut regarder, penser fortement à l’amour que nous devons produire les uns vis-à-vis des autres, et aussi oublier toutes les misères que l’humain a pu se faire depuis le départ des Elohim, du jour de son indépendance à aujourd’hui.
 

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